L'acte imageant musical (II)

Pour le deuxième épisode de ce désormais presque feuilleton (nous fûmes
tout aise d'en trouver le début et le serons plus encore si d'aventure nous
en trouvons le dénouement), nous disserterons peu.
Nous rappellerons seulement - et soulignerons deux fois plutôt qu'une - que,
malgré la légèreté de ton qui sied à un "billet du Chef", le sujet en est
bien la question, fondamentale, de l'"acte imageant musical".
Cinq, quatre, trois, deux, un, zéro, c'est parti.
Souriez ! Vous êtes filmés !
Chantez tout d'abord "Le Roi Dagobert"
(10 couplets).
Chantez ensuite "La fameja dei Gobon"
(14 couplets).
Arrêtez-vous et reposez-vous un instant : vous l'avez mérité.
Vous avez tout compris ?
Bravo ! Bravissimo !
Souriez ! Vous pouvez être contents !
Peut-être remarquerez-vous encore que, si vous tentez de ralentir la chanson
populaire italienne - "giga" ou "sartarello" ou "tarantella"
-, vous risquez
grandement de vous égarer d'un coup sur les terres du fils de Clotaire II et
de Bertrude et d'y croiser qui sait ? le grand saint Eloi. Pour éviter ce
faux pas "molto burlesco", peut-être remarquerez-vous qu'il convient
d'accentuer - et de plus en plus "vigoroso" au fur et à mesure que le tempo
ralentit - chaque croche plutôt que chaque noire.
O.K. ?
Le Chef se réjouit de vous voir rejoindre, le jeudi soir, les rangs du
C.I.M.I..
Emmanuel Pirard, 24 mai 2010
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